lundi 26 mars 2007

Dossier de Presse







Pour le texte en arabe ou plus d'informations visitez le site du Consulat Général de France à Jérusalem au النص باللغة العربية موجود على موقع القنصلية الفرنسية
صور اللقاء حول الجلد موجودة على الموقع Pour les photos du colloque visitez le site

Al Ayyam
18 mars 2007 - page 13
Un colloque à l’Université de Birzeit à l’initiative du Consulat Général de France « La résilience »... Un mécanisme comportemental et affectif original pour résister à la violence de l’occupation en Palestine
Youssouf Shayeb - Les travaux du colloque « Autour de la résilience » organisé à l’initiative du Service de Coopération et d’Action Culturelle du Consulat Général de France à Jérusalem et en collaboration avec l’association Les Enfants, le Jeu et l'Education à l’université de Birzeit ont débuté hier à l’Institut de droit. Ce colloque de deux jours est consacré à la résilience. Des tables rondes et des séminaires auront pour but d’étudier le concept de résilience appliqué au cas palestinien. Selon les participants, le colloque a plusieurs objectifs dont celui d’éclaircir les mécanismes comportementaux et affectifs qui nous animent et notamment de faire la lumière sur les cas de résilience tant au niveau individuel qu’au niveau collectif. Ils effectueront une étude comparative afin d’analyser les facteurs de la résilience et les cadres dans lesquels elle s’inscrit. [...]
Trois conférences ont eu lieu le premier jour du colloque dont le sujet général était « Résilience : de quoi parlons-nous ? ». Le psychiatre Boris Cyrulnik, directeur d’études à l’université de Toulon-Var, a évoqué la résilience comme concept, les mécanismes qui la prédisposent en tant qu’assimilation de ce qui se passe autour de nous et le silence qui entoure parfois nos drames. Boris Cyrulnik a précisé que la résilience signifiait le refus de résignation face aux blessures et aux altérations et l’insoumission face à l’oppression et aux difficultés. Il a indiqué que l’homme avait en sa possession de nombreux mécanismes de défense contre les difficultés mais que la résilience n’était en aucune sorte un mécanisme de défense « négatif » tels que le repli sur soi, la fuite au devant des obstacles, la soumission ou la dissimulation, basées sur une rancœur intérieure, qui diminuent le choc mais qui se révèlent toxiques et empoisonnent les relations entre celui qui s’enferme, plein de rancœur, et ceux qui l’aiment ; car il a appris à s’auto défendre à travers la haine de l’autre. Il arrive alors à un degré d’auto flagellation entre mort psychique et explosion. Autres formes de résistance mais également hors du cadre de la résilience, la « plainte » et la « dénégation » ou le fait de considérer la vérité douloureuse comme étant quelque chose de supportable.
Durant la seconde intervention, Roger Heacock, professeur d’histoire à l’Institut d’études internationales Ibrahim Abou Loughoud, a présenté une histoire de la résilience. Il a évoqué le concept de « champ », propre à Pierre Bourdieu, et sa vision des dynamiques sociales, qui ont une résonance dans l’ensemble des sociétés, même d’un point de vue politique. Il a évoqué la résilience comme un concept regroupant les résistances psychologique et matérielle, mais qui oscille également entre la résignation, la volonté et la lutte. C’est un qualificatif que l’on peut retrouver chez le faible contre le fort, dans une relation d’inégalité. Il a illustré son propos d’un grand nombre d’exemples tirés de l’histoire de France, de la Corée, du Cambodge et d’autres pays. [...]
Ismaïl Nashef, professeur d’anthropologie au département de sciences sociales de l’université de Birzeit, a d’ailleurs dit : « Ce n’est pas par hasard que le corps, individuel et collectif, s’est changé en théâtre immédiat du conflit en Palestine. En 1948, le moment de la perte du corps terrestre s’est incarné, avec ce qui s’ensuit de perte du corps collectif, et l’individuel a fui vers différentes contrées. Cela s’est répété en 1967. Le conflit armée est la base. Le mode de conflit armé, niant le corps, l’aliénation sociale et la fragilisation des liens entre le corps, la société et la terre, sont des facteurs qui ont des conséquences fortes dans la société palestinienne et qui conduisent au martyre social palestinien, particulièrement la pratique de la liquidation du corps collectif qui est une caractéristique fondamentale et constitutive de la mentalité d’occupation israélienne. [...]

Al Quds
15 mars - page 15
Rencontre à l’université de Birzeit autour de « la résilience »
L’Institut d’études internationales Ibrahim Abou Loughoud organise, en coopération avec les services culturels du Consulat général de France à Jérusalem, le colloque « Autour de la résilience ». Le colloque se tiendra samedi prochain dans la salle de conférence de l’Institut de Droit de Birzeit.
Les conférences aborderont plusieurs sujets autour de la résilience, notamment la santé mentale, la psychologie et ses différents aspects, les différentes visions du concept au regard des sciences sociales ou de la psychologie ou bien les cas de résiliences individuelle ou collective palestiniennes. Des chercheurs et des experts en santé mentale, des psychiatres, des sociologues et des universitaires étrangers et de l’université de Birzeit aborderont les dynamiques de la résilience.
Le colloque sera inauguré par Ghassan Khatib, le chargé d’affaires pour les affaires sociales ainsi que par François-Xavier Léger, le Consul général adjoint de France. Six conférences se tiendront durant les deux jours que durera le colloque. Une table ronde réunira des professeurs palestiniens et étrangers et clôturera les séances, sous le titre « Du concept aux applications ».

lundi 12 mars 2007

INVITATION دعوة




Consulat Général de France à Jérusalem

SERVICE DE COOPERATION ET D'ACTION CULTURELLE




Madame, Monsieur,

Le service culturel du Consulat Général de France à Jérusalem est heureux de vous inviter au colloque

« Résilience : Dynamiques et Enjeux »

qui se tiendra les 17 et 18 mars à l’Université de Birzeit dans les locaux de l’Institut de Droit.

Vous trouverez ci-joint le programme de la conférence ainsi que la présentation générale du thème.

Boris Cyrulnik, Hamit Bozarslan et Michel Manciaux, connus internationalement pour leurs publications sur la résilience et sur les réactions aux traumatismes, présenteront à cette occasion le résultat de leurs travaux.

Nous souhaitons faire de cette rencontre un forum d’échanges franco-palestiniens et une plate-forme au croisement de disciplines complémentaires : psychologie, psychologie sociale, psychanalyse, santé publique, sociologie, histoire, anthropologie, qui contribuent toutes à éclairer les processus de notre résilience face aux circonstances particulièrement difficiles que nous vivons au niveau individuel, au niveau familial et au niveau de la communauté.


Jean-Paul Ghoneim
Conseiller de Coopération et d’Action Culturelle

NB : Nous vous serions très reconnaissants de confirmer votre présence et celle de vos collaborateurs auprès de Pascaline Magnes, tel : 02 582 83 87.


دعوة

حضرة السيد/ة



يتشرف مكتب الخدمات الثقافية في القنصلية الفرنسية العامة في القدس بدعوتكم لحضور ندوة

"الجلد: ديناميكيات وحيثيات"

التي سوف تعقد يومي 17 و18 آذار في جامعة بيرزيت في مبنى معهد الحقوق.

مرفق طي الدعوة برنامج المؤتمر وعرضا عاما للموضوع

سوف يقوم بوريس سيرولنيك، وهاميت بوزارسلان وميشيل مانسيو، المعروفون على مستوى العالم لإصداراتهم حول الجلد وردود الفعل تجاه الحالات الصادمة، بعرض أوراق في هذه المناسبة تعتبر نتاج خبراتهم في هذا المجال.

نأمل أن نحول هذا اللقاء إلى منتدى للتبادل الفرنسي – الفلسطيني وأرضية تتقاطع فيها مختلف التخصصات المتكاملة: علم النفس، علم النفس الاجتماعي، التحليل النفسي، الصحة العامة، علم الاجتماع، التاريخ، علم الأجناس التي تساهم كلها في توضيح عملية جلدنا تجاه ظروف صعبة بشكل خاص نعيشها على المستوى الفردي وعلى المستوى الأسري وعلى المستوى المجتمعي.

جون بول غنيم
مستشار التعاون والنشاط الثقافي

ملاحظة: الرجاء تأكيد حضوركم وحضور معاونيكم عن طريق الاتصال ب باسكالين مانيس، هاتف
5828387-02




















RESILIENCE : MORCEAUX CHOISIS الجلد: مقتطفات مختارة



RESILIENCE : MORCEAUX CHOISIS

John Bowlby :
« Ressort moral, qualité d’une personne qui ne se décourage pas, ne se laisse pas abattre ».

Michel Manciaux, Stefan Vanistendael, Jacques Lecomte, Boris Cyrulnik
« La résilience est la capacité d’une personne ou d’un groupe à se développer bien, à continuer à se projeter dans l’avenir en dépit d’évènements déstabilisants, de conditions de vie difficiles, de traumatismes parfois sévères ».

« A chaque instant, la résilience résulte de l’interaction entre l’individu lui-même et son entourage, entre les empreintes de son vécu antérieur et le contexte du moment en matière politique, économique, sociale, humaine ».

« La résilience ne signifie ni absence de risque, ni protection totale. Elle n’est pas davantage acquise une fois pour toutes ».

Boris Cyrulnik
« La résilience n’est pas une qualité fixe, mais varie selon le moment et les circonstances »

« La résilience est un tricot qui noue une laine développementale avec une laine affective et sociale…. C’est un maillage. Nous sommes tous contraints de nous tricoter avec nos rencontres dans nos milieux affectifs et sociaux ».

Jacques Lecomte
« La résilience n’est pas un état mais un processus ».

« Lorsqu’il reconnaît la gravité du tort causé et qu’il regrette son acte, le coupable facilite énormément le parcours de résilience de sa victime ».

« Une personne ou un groupe humain qui a subi un traumatisme important ne peut plus revenir à un statut antérieur comme si rien ne s’était produit. Etre résilient ne signifie pas repartir à zéro, mais plutôt apprendre de l’expérience et en tirer une leçon de vie. La mémoire joue un rôle important dans ce processus ».

Stefan Vanistendael et J. Lecomte
« Etre résilient ne signifie pas rebondir au sens strict du terme, mais croître vers quelque chose de nouveau… Rebondir vers un état initial est ici impossible, il s’agit plutôt de bondir en avant, d’ouvrir des portes sans nier le passé douloureux, mais en le surmontant ».

Stefan Vanistendael
« Renforcer la résilience de l’enfant implique non seulement une intervention centrée sur ses besoins en tant qu’individu (thérapie, groupes d’expression, rattrapage scolaire, ect…) : cela implique aussi de renforcer la résilience de ses parents et de sa communauté ».

« Sans référence éthique, tout comportement de survie peut être considéré comme expression de résilience, même si c’est au détriment de l’autre. En pratique on a intérêt à poser une double référence éthique : le bien-être de soi même et le bien-être de l’autre… L’absence de référence éthique ouvre la porte à tous les dérapages… ».

« La résilience commence d’ailleurs souvent avec un minimum de santé et de soins pysiques ».

Stanislaw Tomkiewicz et M. Manciaux
« La résilience nous convie à positiver notre regard sur autrui et à changer nos pratiques, en commençant peut-être par mieux observer, identifier, utiliser les ressources propres de ceux dont nous avons à prendre soin ».

Stanislaw Tomkiewicz
« On pourrait dire d’une manière pittoresque que les notions de vulnérabilité et de population à risque décrivent la partie vide la bouteille, celle de la résilience nous rappelle l’existence d’un partie pleine et nous invite à la mettre en valeur ».

« La résilience ne s’apparente pas à une invulnérabilité qui supposerait de tout supporter sans dommage ».

« Il était tellement plus facile d’être résilient dans une Europe d’après guerre, exsangue mais optimiste et dynamique, que de l’être aujourd’hui dans les pays d’Afrique en proie à la recession et aux guerres fratricides qui s’éternisent ».

« Mais la résilience mal comprise peut apporter une justification théorique à la réduction, voire à la suppression de toute politique sociale ».

« …Chaque qualité peut devenir un défaut : la résilience et l’estime de soi dégénèrent en arrogance, en mépris de ceux qui ont moins bien réussi ; l’humour se transforme en ironie malveillante, en sarcasmes parfois méchants ; l’effort de donner un sens à la vie engendre le dogmatisme, le sectarisme, voir même le fanatisme et l’intégrisme ».

Shirley W. Fozzard
« … La promotion de la résilience est un point fondamental pour le développement de tout programme humanitaire. Trop longtemps les agences qui finançaient et mettaient en œuvre des programmes en ont pris le contrôle par l’intermédiaire de leurs experts. Ces programmes sont bâtis à grands frais et sombrent corps et bien au moment du départ des agences : à moins qu’ils ne soient clairement la propriété de la communauté qui les organise et les dirige, ils ne sont pas viables. C’est seulement par la promotion de la résilience, la mis en capacité des individus et des communautés pour prendre le contrôle de leur propre vie et surmonter l’adversité qu’un programme à long terme peut se développer ».

Serge Tisseron
« A la limite, la pression sociale n’a plus d’importance : ceux qui sont « résilients » rebondiront, les autres pourront toujours avoir affaire au psychologue, au psychiatre ou à un « tuteur » éventuellement bénévole ».

« …Non seulement le « résilient » peut devenir une source de traumatismes graves pour les autres, y compris sa propre famille, mais il peut même parfois déployer une grande énergie destructrice ».

« En pratique, pas plus que l’on ne peut savoir si une guérison apparente est stable ou pas, on ne peut déterminer à quoi correspond un altruisme apparent chez une personne qui a vécu un traumatisme. Il peut en effet résulter d’un dépassement réussi de celui-ci, mais aussi de la mise en sommeil d’une haine inextinguible pouvant conduire, plus tard, à réaliser un acte de violence inexplicable comme moyen de rendre vie à cette partie de soi à laquelle on n’a jamais voulu renoncer ».

Michel Lemay
« Les aventures stressantes qui nous arrivent peuvent jouer un rôle destructeur, selon leur intensité, mais ce qui compte le plus, c’est le sens que nous donnons à ces évènements pathogènes ».


الجلد: مقتطفات مختارة

جون بولبي:
"عزم معنوي، صفة الشخص الذي لا ييأس ولا يترك نفسه ينهزم"

ميشيل مانسيو، ستيفان فانيستندايل، جاك لوكونت، بوريس سيرولنيك
"الجلد هو قدرة شخص أو مجموعة على التطور بشكل حسن ومواصلة التوجه نحو المستقبل على الرغم من الأحداث المزعزعة وظروف الحياة الصعبة للحالات الصادمة التي تكون أحيانا شديدة القسوة."

"في كل لحظة، يحدث الجلد بفعل التفاعل بين الفرد نفسه ومحيطه، بين بصمات واقعه الداخلي المعاش وسياق اللحظة على الصعيد السياسي والاقتصادي والاجتماعي والإنساني."

"الجلد لا يعني غياب الخطر أو الحماية التامة. ولا يتم اكتسابه مرة واحدة إلى الأبد."

بوريس سيرولنيك
"الجلد ليس صفة ثابتة، ولكنه يختلف حسب اللحظة والظروف."

"الجلد ليس عمل تريكو يربط الصوف التطوري مع الصوف العاطفي والاجتماعي... إنه نسيج. ينبغي علينا جميعا أن ننسج نفسنا مع التقائنا في أوساطنا العاطفية والاجتماعية."

جاك لوكونت
"الجلد ليس حالة ولكنه عملية".

"عند الإقرار بخطورة الخطأ المسبب والشعور بالندم على الفعل، فإن المذنب يسهل تسهيلا كبيرا سبيل الجلد لدى ضحيته".

"الشخص أو المجموعة البشرية التي تتعرض لتجربة صادمة كبيرة لا يمكنها أن تعود إلى وضعية داخلية كما لو أن شيئا لم يحدث. أن يكون المرء جلودا لا يعني أن يعاود الانطلاق من لحظة الصفر، ولكن أن يتعلم من التجربة ويستسقي منها درسا للحياة. تؤدي الذاكرة دورا هاما في هذه العملية."

ستيفان فانيستندايل وج. لوكونت
"أن يكون المرء جلودا لا يعني فقط الارتداد، ولكن يعني الصعود نحو أمر جديد... الارتداد نحو حالة ابتدائية يكون مستحيلا هنا، ولكن الأمر هو الوثوب إلى الأمام، وفتح أبواب بدون نكران الماضي المؤلم ولكن من خلال التغلب عليه."

ستيفان فانيستندايل
"تعزيز جلد الطفل لا يعني فقط التدخل الذي يرتكز على احتياجاته كفرد (علاج، مجموعات تعبير، اللحاق بالدراسة، إلخ...): بل ينطوي أيضا على تعزيز جلد والديه ومجتمعه."

"بدون إشارات أخلاقية، فإن أي تصرف بغرض البقاء يمكن اعتباره تعبيرا عن الجلد، حتى وإن كان هذا التصرف على حساب الآخر. من الناحية العملية، نهتم بطرح إشارة أخلاقية مزدوجة: سلامة الذات نفسها وسلامة الآخر... غياب المرجعية الأخلاقية يفتح الباب أمام كافة الانزلاقات..."

"يبدأ الجلد في واقع الأمر عادة مع الحد الأدنى من الصحة والرعاية البدنية".

ستانيسلاف تومكيفيتس وم. مانسيو
"يدعونا الجلد إلى جعل نظرتنا تجاه الآخر إيجابية وإلى تغيير ممارساتنا، بأن نبدأ ربما بالملاحظة بشكل أفضل وتعريف واستخدام أفضل للموارد الذاتية لأولئك الذين علينا أن نرعاهم."

ستانيسلاف تومكيفيتس
"يمكننا القول بشكل تصويري أن مفاهيم الانكشاف والسكان المعرضين للخطر تصف الجانب الفارغ من الكأس، وتلك الخاصة بالجلد تذكرنا بوجود جزء مليء وتدعونا لإبراز قيمته."

"لا يتواءم الجلد مع عدم انكشافية تفترض تحمل كل شيء دون خسائر".

"إنه أسهل بكثير أن يكون المرء جلودا في أوروبا ما بعد الحرب، منهكا ولكن متفائلا وديناميكيا، من أن نكون اليوم في البلاد الأفريقية التي وقعت فريسة الركود والحروب الأهلية التي تتواصل للأبد."

"ولكن عند فهم الجلد فهما خاطئا يمكن التوصل إلى تبرير نظري لتقليل، وحتى قمع كل السياسات الاجتماعية".

"كل حسنة يمكنها التحول إلى سيئة: الجلد وتقدير الذات يولدان الكبراء واحتقار أولئك الذين حققوا نجاحا أقل؛ تتحول الفكاهة إلى سخرية شريرة واستهزاء يكون أحيانا وقحة؛ الجهد المبذول لإضفاء معنى على الحياة يولد التشدد والطائفية وحتى التعصب والاصولية".

شيرلي و. فوزارد
"... تعزيز الجلد أمر جوهري لتطوير أي برنامج إنساني. لزمن طويل كانت الهيئات الممولة والمنفذة للمشاريع تديره بواسطة خبرائها. كان يتم تنفيذ البرامج بتكاليف باهظة وكانت تأفل بمجرد خروج الهيئات: بدون أن تكون تلك البرامج بشكل واضح ملكية الأهالي الذين ينظمونها ويوجهونها، فإنها لن تكون قابلة للحياة. فقط من خلال تعزيز الجلد، وتفعيل قدرات الأفراد والمجتمعات ليسطروا على حياتهم الخاصة والتغلب على الآثار العكسية يمكن تطوير برنامج على المدى البعيد".

سيرج تيسيرون
"على الأقل، لا يعود للضغط الاجتماعي أهميته: أولئك "الجلودون" سيعاودون الصعود، والاخرون يمكنهم دائما اللجوء لأخصائي نفسي أو طبيب نفسي أو "مشرف علاجي" قد يكون متطوعا".

"... "الجلود" يمكن أن يتحول إلى مصدر للصدمات الشديدة للآخرين، بمن فيهم أسرته الخاصة، ولكنه أيضا يمكن أن أحيانا أن يصدر طاقة مدمرة شديدة".

"من الناحية العملية، قدرة الشخص على تحديد ما إذا كان الشفاء بالظاهر مستقرا أم لا، لا تفوق القدرة على تحديد ما ترمز إليه الأثرة الظاهرة لدى شخص عاش حالة صادمة. يمكنها أن تنتج في الواقع عن تخط ناجح لتلك الحالة الصادمة، ولكنها أيضا قد تكون عملية تنويم لكراهية لا تخمد ويمكنها أن تؤدي، لاحقا، إلى القيام بعمل عنيف غير مفسر كوسيلة لإعادة الحياة لهذا الجزء من الذات الذي لم يرغب المرء أبدا في التخلي عنه."

ميشيل لوماي
"المغامرات المجهدة التي نمر بها يمكنها أن تؤدي دورا مدمرا، حسب درجة زخامتها، ولكن ما يهم أكثر، هو المعنى الذي نضفيه على تلك الأحداث المرضية."


Boris CYRULNIK ملخص السيرة الذاتية: بوريس سيرولنيك

Résumé de CURRICULUM VITAE : Boris CYRULNIK

Né le 26 Juillet 1937
à Bordeaux.
Nationalité française.
Marié, deux enfants.

FORMATION HOSPITALIÈRE :
1967-1968 : Fonction d'interne des Hôpitaux Paris, Neuro-chirurgie (Pr. DAVID).
1968-1971 : Interne des Hôpitaux psychiatriques de Marseille. Digne Alpes de Haute Provence.
1971-1978 : Médecin Chef de "La Salvate" Le Revest Toulon. Etablissement participant au Service Public.
1986-1991 : Consultant des hôpitaux. Neurologie.

TRAVAUX PERSONNELS :

- 200 publications scientifiques dont une cinquantaine dans des revues qualifiantes.
- Douze livres personnels :
- Treize livres en tant que directeur ou co-auteur :

AUTORITE MEDICALE :

- 1968-1971 : Consultant en Neurologie et en Psychiatrie des Hôpitaux.
- Six Expertises pour l’O.M.S.


FORMATION UNIVERSITAIRE :

- 1962 : Concours de l’Institut de Psychologie Paris
- 1970 : Certificat d'Etudes Spéciales. Neurologie et de Psychiatrie
- 1974 à 1987 : Chargé de Cours à la Faculté de Médecine de Marseille
(Pr. SUTTER)
- 1983 à 1987 : Chargé de Recherches Faculté de Médecine de Marseille (Service Pr. SOULAYROL)
- 1987 à 1989 : Laboratoire de Traitement des Connaissances, Faculté de Médecine de Marseille (Pr. OHAYON)
- Depuis 1989 : Direction du Groupe de Recherche en Ethologie Clinique, Hôpital Toulon-La Seyne.
- Depuis 1995: Directeur d'Enseignement du diplôme Inter-Universitaire. Faculté de Médecine de Marseille et Université de Toulon.
- 2003 : Professeur visiteur Université Libre de Bruxelles (Belgique)
- 2004 : Prix Jean Bernard. Recherche Médicale. Fondation de France.
- 2005-2006 : Cours Collège de France (Chez Pr. GLOWINSKI, Pr. FAGOT-LARGEAUX, Pr. HAGÈGE).
- 2005-2006 : Direction de groupes de recherches internationaux en Biologie de l'attachement.

- Direction et participation au jury d'une cinquante de thèses en France et à l’étranger :
o Psychiatrie Médecine
o Psychologie IIIe cycle.
o Neuro-Sciences
o Ethologie
o Psychoéducation.


- Jury d'Habilitation à Diriger des Recherches (H.D.R.)
o Pr. M. MOUCHES, Université catholique, Angers
o Pr. Marie ANAUT, Lyon
o MCF. Joëlle LIGHEZZOLO, Nancy.
o Pr. Willy LAHAYE Mons Hainaut, Belgique.
o MCF. Evelyne BOUTEYRE Rouen.

ملخص السيرة الذاتية: بوريس سيرولنيك

من مواليد 26 تموز 1937
في بوردو
الجنسية فرنسية
متزوج وله طفلان

التدريب الطبي في المستشفيات
· 1967 – 1968: طبيب مقيم في مستشفيات باريس، جراحة الأعصاب (بروفسور دافيد)
· 1968 – 1971: طبيب مقيم في المستشفيات النفسية في مرسيليا. ديني ألب دي أوت بروفانس
· 1971 – 1978: طبيب رئيس “la Salvate” لي روفست طولون. مؤسسة مشاركة في الخدمة العامة
· 1986 – 1991: مستشار مستشفيات الأعصاب

الأعمال الشخصية
- 200 إصدار علمي منها خمسين في مجلات مؤهلة
- اثنى عشر كتاب شخصي
- ثلاثة عشر كتاب بصفة مدير أو مؤلف مشارك

السلطة الطبية:
- 1968 – 1971: مستشار في علم الأعصاب والطب النفسي في المستشفيات
- ستة خبراء لصالح منظمة الصحة العالمية

الدراسة الجامعية
- 1962: مسابقة معهد علم النفس في باريس
- 1970: شهادة الدراسات الخاصة. علم أعصاب وطب نفسي
- 1974 – 1987: مسئول عن مساقات كلية الطب في مرسيليا (بروفسور سوتير)
- 1983 – 1987: مسئول أبحاث كلية الطب في مرسيليا (مكتب بروفسور سولايرول)
- 1987 – 1989: مختبر علاج المعارف، كلية الطب في مرسيليا (بروفسور أوهايون)
- منذ العام 1989: إدارة مجموعة أبحاث في علم الأخلاقيات الإكلينكية، مستشفى طولون لا سيين
- منذ العام 1995: مدير الدراسات لدبلوم بين الجامعي. كلية الطب في مرسيليا وجامعة طولون
- 2003: أستاذ زائر لجامعة ليبر في بروكسيل (بلجيكا)
- 2004: جائزة جون برنارد. البحث الطب. مؤسسة فرنسا
- 2005 – 2006: مساق كوليج دي فرانس (لدى بروفسور جلوينكي، بروفسور فاغو-لارجو، بروفسور هاغيج)
- 2005 – 2006: إدارة مجموعات بحث دولية في علم أحياء الالتصاق.
- إدارة ومشاركة في لجان مناقشة نحو خمسين أطروحة في فرنسا والعالم
o الطب النفسي الطب
o الطب النفسي، الدراسات العليا
o علوم الأعصاب
o علم الأخلاقيات
o علم النفس التربوي

- هيئة التأهيل لإدارة الأبحاث
o بروفسور موش، الجامعة الكاثوليكية، أنجير
o بروفسور ماري أنو، ليون
o MCF جويل لاثتسولو، نانس
o بروفسور ويلي لاهي مونس أينو، بلجيكا
o MCF إيفلين بوتيير روان.

Histoires comparées تواريخ مقارنة

Roger HEACOCK
Professeur d’Histoire,
Institut Ibrahim Abu Lughod d’Etudes Internationales
Université de Birzeit.

Histoires comparées

Pierre Bourdieu, avec son concept du champ, théorise des dynamiques sociales transversales cohérentes ayant à mon sens leurs prolongations dans la société internationale. Politiquement parlant, et notamment en ce qui concerne le système international (tout comme d’ailleurs sur le plan individuel, par exemple sous la torture) la résilience, prise comme concept combinant résistance psychologique et matérielle (en arabe, l’alliage entre tahammul, sumoud et muqawama), est une qualité que l’on peut trouver chez la partie faible vis-à-vis du fort dans une relation asymétrique. Lorsque la relation se transforme en conflit, cette qualité devient essentielle, et lorsque le conflit se prolonge, elle devient la caractéristique par excellence qui permet, d’abord la survie, et ensuite la victoire. Il s’agira de trouver les caractéristiques constituantes de cette qualité, et ensuite de donner quelques exemples tirés de l’histoire des relations intra- et internationales asymétriques.
La résilience collective repose sur la capacité d’une collectivité à se projeter ailleurs spatialement et temporellement, dans une perspective qui transforme l’unidimensionnalité du moment ou du lieu en pluridimensionnalité joignant l’ici et le là-bas, le présent et l’avenir.
Deux éléments qui dans les sociétés et dans le système international ouvrent cette perspective sont la projection de la mobilité d’une part et la mobilisation de l’autre. La mobilité géographique peut prendre plusieurs formes, imaginées ou réelles, horizontales, comme la migration intérieure ou internationale, ou verticale, comme la prise du maquis, montagneux ou urbain (les cavernes, les tunnels, la qasaba). La mobilisation est elle aussi une mobilité, mais temporelle, autour d’un but joignant le passé à l’avenir. Cette dernière, en empruntant des concepts à Marx, Weber, Gramsci et Foucault, peut se baser sur la solidarité, la subalternité, l’identité, la gouvernementalité ou le charisme.
Les deux perspectives permettant au faible de survivre, de résister et finalement de lutter contre les conditions imposées par le fort, et donc contre le fort, sont elles-mêmes basées sur la prise en charge (en anglais, « empowerment »). C’est celle-ci qui constitue le moteur permettant la projection au-delà de l’ici et du maintenant et ainsi leur dépassement.
Ces propositions seront expliquées schématiquement et illustrées par quelques études de cas historiques transnationaux, tirés de plusieurs continents.

روجر هيكوك
أستاذ التاريخ
معهد إبراهيم أبو اللغد للدراسات الدولية
جامعة بيرزيت

تواريخ مقارنة

بيير بورديو، مع مفهومه ل "الحقل – champ"، يطرح نظرية حول الديناميكيات الاجتماعية الأفقية المنسجمة والتي لها امتداداتها في المجتمع الدولي. من الناحية السياسية، وخاصة فيما يتعلق بالنظام الدولي (وهذا كما هو الحال على المستوى الشخصي، مثلا تحت التعذيب) فإن الجلد، إذا أخذناه كمفهوم يدمج المقاومة النفسية والمادية (باللغة العربية، يتراوح المعنى بين التحمل والصمود والمقاومة)، هو صفة يمكن أن نجدها لدى الطرف الضعيف تجاه الطرف القوي في علاقة غير متكافئة. عندما تتحول العلاقة إلى صراع، فإن هذه الصفة تصبح أساسية، وعندما يطول الصراع، تصبح هي بامتياز السمة التي تسمح أولا بالبقاء ومن ثم بتحقيق النصر. ننظر هنا في إيجاد السمات المكونة لهذه الصفة، ومن ثم طرح بعض الأمثلة المشتقة من تاريخ العلاقات الداخلية والدولية غير المتكافئة.
يرتكز الجلد الجماعي على قدرة مجموعة على البروز في مكان آخر على المستوى المكاني والزماني، في منظور يحول البعد الأحادي للحظة أو للمكان إلى بعد متعدد يجمع ال-هنا وال-هناك والحاضر والمستقبل.
عنصران في المجتمعات وفي النظام الدولي يفتحان هذا المنظور وهما انعكاس الحركة من جهة والتعبئة من جهة أخرى. الحركة الجغرافية يمكنها أن تتخذ عدة هيئات تخيلية أو واقعية، أفقية، كما في حال الهجرة الداخلية أو الدولية، أو عمودية، الكفاح المسلح في الجبل أو في المدن ( الكهوف، الأنفاق، القصبة ) .التعبئة هي أيضا حركة ولكنها زمنية لها هدف جمع الماضي بالمستقبل. وهذه الأخيرة، إذا ما استعرنا مفاهيم من ماركس وويبر وغارمسكي وفوكو، يمكن أن ترتكز على التضامن ،القهر ،الهوية والحوكمة أو الكاريزما.
يسمح المنظوران للقوي بالصمود والبقاء، والمقاومة وأخيرا بالصراع ضد الظروف التي يفرضها عليه القوي، إذا النضال ضد القوي، وهما يرتكزان على التمكين. وهذه تشكل المحرك الذي يسمح بالانعكاس إلى ما وراء هنا والآن وبالتالي تخطيهما.
سيتم توضيح هذه الأطروحات تسلسليا وتوضيحها ببعض دراسات لحالات تاريخية من عدة قوميات مقتبسة من عدة قارات.

La Palestine carnavalesque: bombes riantes et visages grotesques فلسطين الكرنفالات: قنابل ضاحكة ووجوه بائسة

Esmail Nashif
Professeur d’anthropologie
Université de Birzeit

La Palestine carnavalesque: bombes riantes et visages grotesques

Cette présentation vise à explorer l’un des aspects du phénomène des bombes-suicides palestiniennes, à savoir, l’utilisation du corps comme outil de résistance. En le situant dans le contexte historique de la lutte armée, la principale problématique de cette recherche devient : quels sont les processus socio-historiques ayant transformé le corps palestinien d’un porteur d’explosifs en un outil explosif en lui-même ? Afin d’élucider la question, je me propose d’examiner les déplacements spécifiques des coordonnées de la condition coloniale en Palestine qui furent intensifiés par les Accords d’Oslo. L’argument principal est que ces déplacements ont aboli le sujet national, et ouvert une manière contingente pour la recherche de subjectivités nouvelles, l’une des possibilités de cette contingence étant la réorganisation de l’espace et du temps colonial par l’entremise du corps.
اسماعيل الناشف
أستاذ مساعد في علم الأجناس
جامعة بيرزيت

فلسطين الكرنفالات: قنابل ضاحكة ووجوه بائسة

يهدف هذا العرض إلى استكشاف واحدة من ظواهر القنابل الاستشهادية الفلسطينية، أي استخدام الجسد كأداة للمقاومة. عند وضع هذا في السياق التاريخي للصراع المسلح، فإن المعضلة الأساسية لهذا البحث تصبح: ما هي العمليات الاجتماعية التاريخية التي حولت الجسد الفلسطيني لحامل المتفجرات إلى أداة متفجرة بنفسها؟ لتوضيح المسألة، نقترح أن نتفحص التحركات المحددة لإحداثيات الظرف الاستعماري في فلسطين والتي تكثفت بفعل اتفاقيات أوسلو. الحجة الأساسية هي أن تلك التحركات قد دمرت الذات الوطني، وفتحت طريقة عارضة للبحث عن ذاتيات جديدة، واحدة من احتمالات هذه الحالة العرضية هي إعادة تنظيم المكان والزمان الاستعماري بواسطة الجسد.

La résilience en Palestine: entre force et fragilité الجلد في فلسطين: فعل قوة وضعف

Rana Nashashibi
Professeur de psychologie
Université de Birzeit
Palestinian Counseling Center




La résilience en Palestine: entre force et fragilité


Dans le contexte palestinien, le traumatisme est une expérience continue, récurrente, transmise et transmuée d’une génération à une autre. De ce fait, la résilience ne peut pas être un trait fixe : il s’agit d’un processus mouvant. Les évènements peuvent constituer des sources de force à un certain niveau, pour certains individus et certaines communautés, et en même temps des sources de fragilité à d’autres niveaux et pour d’autres individus. Cette présentation illustrera quelques aspects de la résilience qui est développée au niveau individuel et collectif par les Palestiniens, en réponse à la menace constante qui pèse sur leurs moyens de subsistance et sur leur existence.

Resilience in Palestine: An act of strength and weakness


Trauma in the Palestinian context is experienced as ongoing and recurrent. It is transmitted and transmuted from one generation to the other. Accordingly, resilience is not perceived as a fixed trait but a fluid process. It takes different forms which can be empowering on one level and for certain individuals and communities while at the same time disempowering on other levels and for other people. This paper will attempt to portray some forms of resilience that Palestinian societies and individuals utilize in confronting the ongoing threat to their subsistence and existence.



الجلد في فلسطين: فعل قوة وضعف
رنا النشاشيبي
مركز الإرشاد الفلسطيني

السمات الخاصة للحالة الصادمة في الحياة الفلسطينية هي أنها تحدث بشكل مستمر ومتكرر. فهي تنتقل وتتواصل من جيل إلى آخر. وعليه فإن الجلد لا يعتبر سمة ثابتة بل عملية مميعة، ويتخذ عدة أشكال قد تكون تمكينية على مستوى وبالنسبة لبعض الأفراد والتجمعات ولكنها قد تكون نازعة للتمكين لدى آخرين.
سوف تحاول هذه الورقة وصف بعض أشكال الجلد التي يستخدمها المجتمعات والأفراد الفلسطينيون لتهدئة التهديد المتواصل على وجودهم وبقائهم.

La résilience des villageois et des réfugiés de Cisjordanie الجلد لدى القرويين واللاجئين في الضفة الغربية

Majdi MALKI,
Professeur de Sociologie, Directeur de l’Institut Ibrahim Abu Lughod d’Etudes Internationales,
Université de Birzeit

La résilience des villageois et des réfugiés de Cisjordanie


"Comment survit-on sous l'occupation pendant la deuxième Intifada ?".
Je traiterai des déterminants de la survie sous occupation et des mécanismes qu'emploient les sociétés locales (villages, camps de réfugiés, et quartiers de la ville) et les familles pour survivre dans des conditions difficiles durant la deuxième Intifada. Je discuterai des déterminants suivants : la culture de solidarité dans les sociétés locales, les relations de clientélisme, les relations d'entraide, les activités économiques informelles, les activités sociopolitiques de "vagabondage". Ces activités ont renforcé le poids de la famille et des sociétés locales dans la vie sociale palestinienne aux dépends des valeurs nationales et de citoyenneté.

مجدي المالكي
أستاذ علم الاجتماع، مدير معهد إبراهيم أبو اللغد للدراسات الدولية، جامعة بيرزيت

الجلد لدى القرويين واللاجئين في الضفة الغربية

"كيف يمكن الصمود في ظل الاحتلال خلال الانتفاضة الثانية؟"
هذه المداخلة سوف تتناول موضوع مقومات البقاء في ظل الاحتلال والآليات التي تستخدمها المجتمعات المحلية (القرى، مخيمات اللاجئين وأحياء المدن) والأسر للصمود في ظل ظروف صعبة خلال الانتفاضة الثانية. كما ستتحدث عن المقومات التالية: ثقافة التضامن في المجتمعات المحلية، العلاقات الزبائنية، علاقات تبادل المساعدة، النشاطات الاقتصادية غير الرسمية، النشاطات الاجتماعية السياسية "الصلاعقة". كل هذه النشاطات عززت من وزن العائلة والمجتمعات المحلية في الحياة الاجتماعية الفلسطينية على حساب القيم الوطنية وقيم المواطنة.

Normalizing the Abnormal: الشباب الفلسطيني وتناقضات الجلد في صراع طويل

Viet Nguyen-Gilham
Chercheur
Institut de santé Publique/Santé Communautaire
Université de Birzeit


Normalizing the Abnormal:
Palestinian Youth and Contradictions of Resilience in Protracted Conflict



This qualitative study explores the construct of resilience by Palestinian youth between 10th to 12th grades living in and around Ramallah in the West Bank. Using a constructionist approach, we look at how adolescents themselves interpret and give meaning to the concept of resilience in dehumanizing conditions. The findings show that family members and friends provide support and sustenance. Political participation and education are vital to a sense of identity and membership within the community. A seldom explored characteristic of adaptation lies in the normalization of everyday life. For Palestinian young people, ongoing efforts to normalize their lives foster resilience. A key to active coping is the accomplishment of everyday tasks at home and at school. These concrete and practical activities restore order and stability. Nonetheless, Palestinian young people paint a picture of resilience that is neither black nor white; their brushstrokes contain shades of grey indicating contradictory realities that lie at core of resilience. Far from being static, resilience reflects the tensions within their lives. Despite being labeled violent, Palestinian males in particular see political activism as a contra-point to humiliation and passivity. Despite a desire for normalcy, both male and female adolescents complain of emotional distress and boredom. Feelings of desperation and hopelessness are intermingled with optimism and dreams for the future. A key challenge to understanding resilience is to go beyond scientistic depictions of success stories to incorporate the voices of youth and their pathways to well being. This study raises questions of how concepts of resilience developed in predominantly Western urban settings ignore a local lexicon of suffering and endurance. Interventions for bolstering resilience cannot be replicated as a package without taking into account an interlocking of contextual, cultural and temporal processes.

فيت نغوين – غلهام
باحثة
معهد الصحة العامة والمجتمعية
جامعة بيرزيت




تحويل الشاذ إلى طبيعي:
الشباب الفلسطيني وتناقضات الجلد في صراع طويل

تبحث هذه الدراسة النوعية في بناء الجلد لدى الشباب الفلسطيني في الصفوف العاشر وحتى الثاني عشر المقيمين في رام الله بالضفة الغربية وحولها. باستخدام توجه بنائي ، فإننا ننظر إلى كيفية قيام الطلائع أنفسهم بتفسير مفهوم الجلد في ظروف تنزع الإنسانية وكيف يعطونه معنى. تبين الاستنتاجات أن أفراد الأسرة والأصدقاء يقدمون الدعم والمساندة. وتعتبر المشاركة السياسية والتعليم حيوية لخلق حس بالهوية والانتماء للمجتمع. أحد المواصفات للتكيف الذي تجاهل عادة تكمن في تطبيع الحياة اليومية. . بالنسبة للشباب الفلسطيني فإن الجهود المستمرة لتطبيع حياتهم تعزز من الجلد. من أساسيات التكيف الإيجابي هناك إنجاز مهام الحياة اليومية في البيت والمدرسة. فهذه النشاطات الملموسة والعملية تعيد النظام والاستقرار. ولكن الشباب الفلسطيني يرسم صورة للجلد لا هي بالسوداء ولا بالبيضاء؛ ففرشاة الرسم لديهم تحمل بعض ظلال اللون الرمادي الذي يشير إلى الحقائق المتناقضة التي تقبع في قلب الجلد. بعيدا عن البقاء ساكنا، فإن الجلد يعكس التوترات القائمة في حياتهم. رغم توصيفهم بالعنف، إلا أن الذكور الفلسطينيين بشكل خاص يعتبرون النشاط السياسي وزن مقابل للمهانة والسلبية. رغم الرغبة في الحياة الطبيعية، فإن الطلائع الذكور والإناث على حد سواء يشتكون من الإجهاد العاطفي ومن الملل. مشاعر اليأس وقلة الحيلة تتخالط مع التفاؤل وأحلام المستقبل. من التحديات الأساسية لفهم الجلد هو تخطي المواصفات شبه علمية عن قصص النجاح لدمج أصوات الشباب وطرقهم نحو السلامة. تثير هذه الدراسة أسئلة حول كيف أن مفاهيم الجلد التي تطورت أساسا في البيئات المدنية الغربية تتغاضى عن التعبير المحلي عن المعاناة والتحمل. عمليات التدخل لتعزيز الجلد لا يمكن تكرارها كرزمة واحدة بدون أن نأخذ بالحسبان التفاعلات ما بين عمليات السياق والثقافة والزمن.

Présentation de cas عرض حالة

Souha SHEHADEH
Psychiatre, Enfants du Monde-Droits de l’Homme (EMDH)
Bethlehem Arab Society for Rehabilitation (BASR).


Présentation de cas

Je présenterai l’histoire d’un jeune homme dont la vie a été semée dès sa naissance d’évènements dramatiques remettant en cause à la fois : sa vie, son intégrité corporelle, son identité sexuelle, ses liens affectifs, son appartenance sociale, nationale et religieuse. Comment, malgré tout, a-t-il
réussi à surmonter les traumatismes répétés de son enfance ? Quels sont les facteurs de résilience qui ont contribué à construire et à re-construire son identité dans le contexte palestinien qui est le nôtre?

سها شحادة
طبيبة نفسية، أطفال العالم – حقوق الإنسان
جمعية بيت لحم العربية للتأهيل

عرض حالة

هذا العرض سوف يروي قصة شاب شحنت حياته منذ مولده بالأحداث الدرامية معرضة للخطر كل من : حياته، صحته البدنية، هويته الجنسية، علاقاته العاطفية، انتمائه الاجتماعي والوطني والديني. كيف، وعلى الرغم من كل هذا، تمكن من تخطي المواقف الصادمة المتكررة الحدوث في طفولته؟ ما هي عوامل الجلد التي ساهمت في بناء أو إعادة بناء هويته في السياق الفلسطيني.

La résilience : perspectives et limites الجلد: آفاق وحدود

Michel MANCIAUX
Professeur en Santé Publique et en Pédiatrie Sociale, Faculté de Médecine de Nancy.



La résilience : perspectives et limites


Mon premier article sur la résilience, en 1997, s'intitulait : « La résilience, mythe ou réalité ? ». En 2004, j'ai écrit « La résilience, au risque du succès ». Il est intéressant de mesurer le chemin parcouru entre ces deux dates et de faire le point en 2007 autour de trois questions :
Que devons nous savoir ?
Que pouvons nous faire ?
Que nous est-il permis d'espérer ?

ميشيل مانسيو
أستاذ الصحة العامة وطب الأطفال الاجتماعي، كلية الطب نانسي

الجلد: آفاق وحدود

مقالته الأولى عن الجلد سنة 1997 كانت بعنوان: "الجلد، أسطورة أم حقيقة؟". سنة 2004، كتب "الجلد، خطورة النجاح". من المثير للاهتمام قياس الطريق المقطوع بين هذين التاريخين وتحديث المقالة سنة 2007 حول ثلاثة أسئلة:
ما الذي يجب أن نعرفه؟
ما الذي نستطيع أن نفعله؟
ما هو المسموح لنا أن نتمناه؟

La résilience intergénérationnelle الجلد عبر الأجيال

Cairo ARAFAT
Director general of Aid Management and Coordination
Director of Child Right’s Planning Unit
Ministry of Planning.

Intergenerational Resiliency

Palestinian children have inherited the legacy of Israeli occupation and Palestinian resistance from previous generations. How children learn to understand events around them, cope and adjust, develop resiliency or not is managed through the daily messages and practices that surround their every day existence. Resiliency and the importance of the surrounding socialization process are at the crux of children’s development in the OPT.


La résilience intergénérationnelle

Les générations précédentes ont laissé en héritage aux enfants palestiniens l’occupation israélienne et la résistance palestinienne. Comment les enfants apprennent à comprendre les évènements autour d’eux, à s’adapter, s’ajuster, à développer leur résilience ou non, passe par les messages journaliers et les pratiques qui accompagnent leur existence au jour le jour. Le développement de leur résilience et la mise en place des processus de socialisation sont au cœur du devenir des enfants dans les Territoires Palestiniens Occupés.

كايرو عرفات
المدير العام لوحدة إدارة وتنسيق المساعدات
مدير وحدة التخطيط لحقوق الطفل
وزارة التخطيط

الجلد عبر الأجيال

ورث أطفال فلسطين إرث الاحتلال الإسرائيلي والمقاومة الفلسطينية لعدة أجيال. تُدار كيفية تعلم الأطفال فهم الأحداث التي تحيط بهم، والتكيف مع الوضع، وتنمية الجلد أم لا من خلال الرسائل والممارسات اليومية التي تحيط بوجودهم اليومي. يعتبر الجلد وأهمية عملية العلاقات الاجتماعية المحيطة نواة تطور الطفل في الأرض الفلسطينية المحتلة.

Résilience et violence الجلد والعنف

Hamit BOZARSLAN
Maître de Conférence
Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Paris.


Résilience et violence


La résilience peut être comprise comme la capacité d’un groupe vaincu à redéfinir ses modes de résistance. Elle implique aussi une nouvelle conception du temps. Les générations du « présent », qui intègrent le passé comme une séquence traumatique, ne se considèrent pas comme celles de la délivrance, mais seulement de témoignage. La délivrance, quant à elle, elle est inévitablement projetée dans un avenir hors de portée immédiate.

La résilience n’aboutit cependant pas toujours à ces formes maîtrisées d’ajournement. Dans certains cas, elle peut provoquer le surinvestissement des niveaux d’action infra politique (solidarité interne, non pas du groupe dans son ensemble, mais de certains segments, et ce, parfois au prix de la violence sur les autres segments) ou métapolitique (émergence des langages ésotériques analysés par Alexandre Koyré, ou adhésion à un « appel » utopique, ou encore tentation auto sacrificielle consistant à supprimer le présent, et par conséquent, aussi, le passé « traître » et l’avenir sans promesse).

Certaines réflexions de Jean-Paul Sartre (Théorie des émotions, 1939) et de Franz Fanon (Les damnés de la Terre, 1961) permettent de mieux comprendre ces formes d’engagement infra- et métapolitiques.
هاميت بوزارسلان
أستاذ محاضر
مدرسة الدراسات العليا في العلوم الاجتماعية، باريس

الجلد والعنف

يمكن فهم الجلد على أنه قدرة مجموعة مهزومة على إعادة تعريف أساليب المقاومة لديها. وينطوي على هيئة جديدة للوقت. الأجيال "الحاضرة"، التي تنظر إلى الماضي على أنه سلسلة من الصدمات لا تنظر إلى نفسها كما تفعل الأجيال المقبلة، ولكنها تعتبر نفسها مجرد شاهد. أما الأجيال القادمة، فهي حتما ملقاة في مستقبل ليس في متناول اليد حاليا.

ولكن الجلد لا يؤدي دائما إلى هذه الأنماط التأجيلية المسيطر عليها. في بعض الحالات يمكنه أن يحفز على زيادة الاستثمار على مستويات النشاط التحت السياسي (تضامن داخلي، ليس داخل المجموعة بكاملها، ولكن بين بعض الشرائح، ويكون هذا أحيانا ثمنه العنف تجاه الشرائح الأخرى) أو فوق سياسية (ظهور لغات مستترة يحللها ألكسندر كويري، أو انتماء إلى "دعوة" مثالية فاضلة، أو محاولة تضحية بالذات تتكون من قمع الحاضر وبالتالي قمع الماضي "الخائن" والمستقبل الذي لا يحمل وعودا).

بعض تأملات جون – بول سارتر (نظرية العواطف، 1939) وفرانس فانون (الملعونين في الأرض، 1961) تسمح لنا بفهم أفضل لهيئات المشاركة التحت والفوق سياسية

Hamit Bozarslan

Directeur d’études à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales et co-directeur de l’IISMM
(Institut d'Etudes de l'Islam et des Sociétés du Monde Musulman, Paris).

Auteur, notamment de :
- 100 mots pour dire la violence dans le monde musulman, Paris, Maisonneuve-Larose, 2005 ;
- From Political Struggle to Self-Sacrifice: Violence in the Middle East, Princeton, Marcus Wiener, 2004 ; Histoire de la Turquie contemporaine, Paris, La Découverte, coll. Repères, 2004 ;
- La question kurde : Etats et minorités au Moyen-Orient, Paris, Presses de Sciences-Po.

هاميت بوزارسلان

مدير الدراسات في مدرسة الدراسات العليا في العلوم الاجتماعية ومدير مشارك معهد دراسات الإسلام ومجتمعات العالم الإسلامي

له عدة مؤلفات، أهمها
- 100 كلمة للحديث عن العنف في العالم الإسلامي، باريس، ميزون نوف – لاروز، 2005؛
- من الصراع السياسي إلى التضحية بالذات: العنف في الشرق الأوسط، برنستون، ماركوس فينر، 2004؛ تاريخ تركيا المعاصرة، باريس، لا ديكوفيرت، مجموعة فوبير، 2004؛
- القضية الكردية: دول وأقليات في الشرق الأوسط، باريس، برس دي سيانس – بو (منشورات العلوم السياسية)




AUTOUR DE LA RESILIENCE


Colloque d’ouverture 17 et 18 mars 2007
Résilience : dynamiques et enjeux




A l'origine, la résilience était un terme de physique correspondant à la capacité de résistance des matériaux. Le concept a été utilisé dans un contexte psychologique d’abord par les psychosociologues américains qui l’ont développé surtout entre 1960 et 1980. Il a été « découvert » et retravaillé quelques années plus tard en France où les écrits de Boris Cyrulnik ont déclenché un fort engouement pour cet « antidote au fatalisme » qui permet de ne pas baisser les bras devant des situations qui apparaissent comme particulièrement difficiles à surmonter. Si les travaux sont souvent centrés sur les trajectoires individuelles de vie, il apparaît très vite que le concept peut être utile dans un contexte beaucoup plus large dans la mesure où l’on considère qu’il y a trois niveaux de facteurs protecteurs en jeu dans la résilience: les ressources personnelles de l'individu, les ressources offertes par la famille et les ressources offertes par le groupe ou la communauté. Sous l’impulsion de Boris Cyrulnik, les chercheurs français ont travaillé non seulement à analyser les sources de la résilience mais aussi à en tirer des enseignements sur des actions concrètes à mener dans le domaine de la prévention: on citera en particulier les noms de Jacques Lecomte, Stefan Vanistendael (Bureau International Catholique pour l’Enfance), Michel Manciaux.

Le projet du Service de Coopération et d’Action Culturelle du Consulat de France à Jérusalem, de réaliser une série de colloques et de tables rondes autour du concept de résilience à partir des Territoires Palestiniens poursuit plusieurs objectifs : clarifier un mécanisme affectif et comportemental particulièrement vivant, jusqu’à présent, au sein de la population palestinienne ; illustrer les situations de résilience tant au niveau individuel que collectif en ayant recours à une approche comparative et multidisciplinaire ; analyser les facteurs et les limites de la résilience ; promouvoir les actions de coopération engagées dans le domaine de la santé mentale par le Consulat général de France à Jérusalem. Les approches psychologiques, psychanalytiques, sociologiques, historiques et culturelles doivent permettre d’analyser le phénomène avec des grilles de lecture complémentaires en faisant appel à des chercheurs français et palestiniens issus de disciplines différentes, favorisant ainsi le croisement des approches et l’enrichissement des échanges.

Grâce à une collaboration étroite avec l’Université de Birzeit (en particulier de l’Institut Ibrahim Abu Lughod d’Etudes Internationales, de l’Institut de Santé Publique/Santé Communautaire, du département de Sociologie et du département d’Education et de Psychologie) et deux ONG palestiniennes (« Palestinian Counseling Centre » -PCC- et « les Enfants du Jeu et de l’Education » -EJE-), se tiendra les 17 et 18 mars 2007 le colloque d’ouverture sur une série d’évènements « Autour de la résilience ».

Les Territoires palestiniens offrent bien malgré eux un terrain particulièrement propice pour mesurer la pertinence de l’utilisation du concept de résilience : que ce soit au niveau de l’ « état » émergent, à celui de la communauté (la ville, le village, le camp de réfugiés), de la famille ou de l’individu, les défis s’accumulent, tandis que les opportunités semblent progressivement disparaître. Après 40 ans d’occupation et deux Intifadas, la situation dans les Territoires Palestiniens est particulièrement préoccupante. Au nombre de morts, de blessés, de maisons détruites, d’hectares de terre confisqués, d’oliviers arrachés, de familles touchées par le chômage il faut ajouter la confrontation journalière à la violence, aux punitions collectives, à ce que les Palestiniens vivent comme la relation à l’arbitraire, au non-droit.

Tout ceci ne peut laisser l’individu, la famille, la société, intacts. De nombreuses études insistent sur l’impact des traumatismes. Elles entretiennent souvent la confusion entre ce qui est de la description des traumatismes vécus et ce qui relève des conséquences de ce vécu sur l’individu et la communauté. Le concept de Stress Post Traumatique (« PTSD ») a été très largement utilisé pour dénoncer l’effet déstabilisateur, voire même destructeur de ce contexte au niveau individuel. Les chiffres sont certes importants mais ne doivent pas faire oublier qu’un diagnostic de PTSD n’est ni prédictif de la capacité à fonctionner, ni un indicateur de la nécessité de faire appel à des soins spécialisés, en particulier quand on se situe dans un contexte de traumatisme collectif.

Face à la tendance à la psychiatrisation de la situation, le concept de « résilience » peut permettre de recentrer sur ce qui est « salutogénique » dans la famille et dans la société palestinienne. A partir du constat que certains individus, certaines communautés, gravement traumatisés, parviennent à surmonter leur souffrance, au lieu de mettre l’accent sur la détermination des facteurs de risque, la démarche consiste à rechercher les éléments qui ont pu aider au dépassement de la détresse, qui ont pu renforcer la capacité à rebondir.

L'histoire constitue le cadre essentiel de toute étude d'un phénomène social comme la résilience, car elle recèle de multiples variantes, sociales, culturelles, nationales, régionales. Il semble intéressant d’illustrer le thème de la résilience et la situation dans les Territoires Palestiniens de manière comparative en faisant référence à d’autres contextes historiques, géographiques, culturels. Aborder la résilience sous l’angle de l’histoire permet de mettre en relief un phénomène qui ne revêt pas toujours la même forme, occupe des espaces variables et peut naître pour ensuite disparaître. La comparaison par exemple entre les dynamiques durant la première et la deuxième Intifada apparaît particulièrement intéressante.

Les intervenants sont interrogés sur la pertinence de l’utilisation du concept, en général et
dans la situation palestinienne en particulier.

Boris Cyrulnik, psychiatre, Directeur d’Enseignement à l’Université de Toulon, dresse un état des lieux qui permet de comprendre l’origine et l’histoire du concept de résilience, les facteurs de résilience (qu’il appelle les « tuteurs » de résilience), les liens entre résilience et psychanalyse et résilience et traumatisme.

Roger Heacock aborde la résilience collective en revenant à l’histoire des relations intra- et internationales dans des contextes géographiques et culturels différents.

Il est aussi question de résilience collective avec Ismael Nashef qui envisage l’utilisation du corps comme outil de résistance dans le contexte historique de la lutte armée.

Toujours au niveau de la résilience de la communauté, Rana Nashashibi insiste sur le fait que la résilience n’est pas quelque chose d’acquis une bonne fois pour toutes, qu’il s’agit d’un processus qui connaît des hauts et des bas.

Majdi Malki évoque les déterminants de la survie sous occupation, en insistant sur le rôle de la famille et des sociétés locales comme « tuteurs » de résilience.

Avec Viet Nguyen-Gilham, la réflexion se recentre sur les adolescents qui ont été interrogés sur leurs sources de résilience pour faire face à leur vécu quotidien pendant la deuxième Intifada.

Souha Shehadeh rapporte le cas d’un patient, jeune adulte dont la vie a été une succession de traumatismes physiques, de ruptures relationnelles et qui pourtant a pu trouver des points de repère qui lui ont permis de ne pas sombrer dans la désorganisation psychique.

Michel Manciaux reprend le lien entre trauma, résilience, culture et sens (sens donné à l’événement ou à la situation, à la violence), mémoire. Il aborde également des limites de l’utilisation du concept.

Cairo ‘Arafat s’attache à analyser les facteurs de résilience chez les enfants palestiniens à la lumière des processus de socialisation et en particulier des dynamiques intergénérationnelles.

Hamit Bozarslan présente la résilience comme « la capacité d’un groupe vaincu à redéfinir ses modes de résistance » et illustre les dérives auxquelles on peut assister lorsque le processus ne se met pas en place, en particulier l’émergence de différentes formes de violence.

Une table ronde en conclusion ouvre des perspectives vers les applications pratiques de la résilience dans le travail de terrain.

Cette conférence se veut la première étape d’une série d’évènements qui seront organisés tout au long de l’année 2007 parmi lesquels deux ateliers d’une journée permettront des échanges d’une part à partir de travaux sur l’enfance et la résilience, et d’autre part à partir de travaux de recherche sur l’art et la spiritualité comme facteurs de résilience.

Pour tous ces évènements, les langues utilisées sont le français et l’arabe avec une traduction simultanée.

الجلد: ديناميكيات وحيثيات




حول موضوع الجلد


ندوة افتتاحية في 17 و18 آذار 2007
الجلد: ديناميكيات وحيثيات

في إطار تبادل الأفكار الذي ينظمه مكتب الخدمات الثقافية في القنصلية الفرنسية العامة في القدس وبتعاون وطيد مع جامعة بيرزيت (وبشكل خاص مع معهد إبراهيم أبو اللغد للدراسات الدولية، ومعهد الصحة العامة والمجتمعية، ودائرة علم الاجتماع ودائرة التربية وعلم النفس) ومنظمتين فلسطينيتين غير حكوميتين ("مركز الإرشاد الفلسطيني" "وأطفال اللعب والتربية")، ينعقد يومي 17 و18 آذار 2007 الندوة الافتتاحية لسلسلة من الفعاليات التي تتمحور حول "موضوعة الجلد". ويشكل هذا المؤتمر الخطوة الأولى لسلسلة من الفعاليات التي سوف يتم تنظيمها خلال العام 2007 من بينها ورشتي عمل ليوم واحد لتبادل الأفكار من خلال الأعمال التي تعالج موضوع الطفولة والجلد من جهة وانطلاقا من الأبحاث حول الفنون والروحانيات كعوامل للجلد.

ما هو الجلد؟

تعود أصول كلمة "resilience" إلى علم الفيزياء حيث تعني "المرونة أو الرجوعية" أي قدرة المواد على المقاومة. وقد "اكتشف" المفهوم وأعيد العمل عليه بعد بضع سنوات في فرنسا حيث كتابات بوريس سيرولنيك تحدثت بحماس عن "مقاوم الموت" هذا الذي يسمح بعدم الاستسلام أمام أوضاع يبدو أن التغلب عليها صعب بشكل خاص. وإن كانت هذه الأعمال قد تركزت في الغالب على مسيرات حياة فردية إلا أنه تبين سريعا فائدة المفهوم في سياق أشمل حيث نعتبر أن هناك ثلاثة مستويات للعوامل الحمائية على المحك في موضوع الجلد: الموارد الذاتية للفرد، الموارد التي تقدمها الأسرة والموارد التي تقدمها المجموعة أو المجتمع. وعلى خطى بوريس سيرولنيك، عمل الباحثون الفرنسيون على تحليل مصادر الجلد كما عملوا على استسقاء الدروس من الأعمال الملموسة التي ينبغي القيام بها على مستوى الوقاية.

الأراضي الفلسطينية وعلى الرغم منها تضم أرضا خصبا لقياس مدى صلة استخدام مفهوم الجلد: فانطلاقا من ملاحظة أن بعض الأفراد، وبعض الجماعات، التي تتعرض لحالات صادمة قاسية، يتوصلون إلى التغلب على معاناتهم، بدلا من التشديد على تحديد عوامل الخطر، حيث يتكون العمل من البحث عن العناصر التي يمكنها أن تساعد في تخطي حالة اليأس والتي تعزز القدرة على الارتداد للوضع الطبيعي.

المشاركون الرئيسيون في الندوة؟

بوريس سيرولنيك، طبيب نفسي، مدير الدراسات في جامعة طولون، يدرس حالة تسمح بفهم أصل وتاريخ مفهوم الجلد وعوامل الجلد (التي يسميها "موجهات" الجلد)، العلاقات بين الجلد والتحليل النفسي وبين الجلد والحالات الصادمة.

روجر هيكوك يتطرق للجلد الجماعي مع الرجوع لتاريخ العلاقات الداخلية والدولية في سياقات جغرافية وثقافية مختلفة

وحول موضوع الجلد الجماعي يتدخل اسماعيل الناشف، الذي ينظر في استخدام الجسد كوسيلة للمقاومة في سياق تاريخ الصراع المسلح.

وعلى مستوى الجلد الجماعي أيضا، تشدد رنا النشاشيبي على حقيقة أن الجلد ليس أمرا مكتسبا مرة واحدة وإلى الأبد، وأن الأمر يتعلق بعملية لها مواطئ قوة ومواطئ ضعف.

مجدي المالكي ينظر إلى محددات البقاء تحت الاحتلال مع التشديد على دور الأسرة والمجتمعات المحلية ك "موجهات" للجلد

مع فيت نغوين-غيلهام، يتركز التأمل على الطلائع الذين تم سؤالهم عن مصادر الجلد لديهم لمواجهة الواقع اليومي المعاش في الانتفاضة الثانية.

سها شحادة تتحدث عن حالة مريض، شاب بالغ توالت في حياته الأحداث الصادمة المادية، وتقطع للعلاقات ومع ذلك تمكن من إحياء معنى لحياته سمح له بعدم الانغماس في حالة تشتت مادي.

ميشيل مانسيو ينظر في العلاقة بين الحالة الصادمة والجلد والثقافة والإحساس (المعنى المعطى للحدث أو للوضع للعنف)، أطروحة. يتحدث أيضا عن محددا استخدام المفهوم.

كايرو عرفات تشدد على تحليل عوامل الجلد لدى الأطفال الفلسطينيين في ضوء عملية التجاوب المجتمعي وبخاصة الديناميكيات عبر الأجيال.

هاميت بوزارلسان يعرض الجلد على أنه "قدرة جماعة مهزومة على إعادة تعريف أساليب المقاومة لديها" ويوضح نقاط الانجراف التي يمكن أن نشهدها عندما لا تكون العملية تسير في مسارها وخاصة مع ظهور عدة أشكال للعنف.

لكل هذه الفعاليات، اللغات المستخدمة هي الفرنسية والعربية مع ترجمة فورية.

حول الجلد

حول الجلد

ندوة افتتاحية يومي السبت والأحد،17 و18 آذار 2007

الجلد: الديناميكيات والحيثيات


اليوم الأول: الجلد: عن ماذا نتحدث؟



9.00 – 9.30 استقبال المشاركين

- 9.30 – 10.15 كلمات ترحيب ومقدمة عامة

9.30 – 9.50 خطابات تحية :
جامعة بيرزيت: أ. غسان الخطيب، قائم بأعمال نائب الرئيس للشؤون المجتمعية
القنصلية الفرنسية العامة: السيد فرنسوا-كسافيير ليجي ،نائب القنصل العام

9.50 – 10.15 لم نتحدث عن الجلد: سيلفي منصور، مساعدة فنية للصحة النفسية، مكتب التعاون والنشاط الثقافي، القنصلية الفرنسية


10.15 – 11.15 الجلسة الأولى: الخطاب الافتتاحي

رئيس الجلسة: أمية خماش، مدير دائرة الصحة، وكالة الغوث

10.15 – 11.00 الجلد: الوضع الحالي. بوريس سيرولنيك، طبيب نفسي، مدير الدراسات في جامعة طولون – فار

11.00 – 11.15 مناقشة عامة

استراحة قهوة: 11.15 – 11.30


11.30 – 13.30 الجلسة الثانية لمناظر التاريخية والنظريات المقارنة

رئيس الجلسة: إبراهيم مكاوي، رئيس دائرة علم النفس، جامعة بيرزيت

11.30 – 12.00: تواريخ مقارنة. روجر هيكوك، أستاذ التاريخ، معهد إبراهيم أبو اللغد للدراسات الدولية، جامعة بيرزيت

12.00 – 12.30 فلسطين الكرنفالات: قنابل ضاحكة ووجوه بائسة. إسماعيل الناشف، أستاذ علم الأجناس، دائرة علم الاجتماع، جامعة بيرزيت

12.30 13.00 الجلد في فلسطين. فعل قوة وضعف. رنا النشاشيبي، أستاذة علم النفس، دائرة التربية وعلم النفس، جامعة بيرزيت

13.00 – 13.30 مناقشة عامة

13.30 – 14.30 غداء

14.30 – 16.00 الجلسة الثالثة: حالات الجلد الفلسطينية الجماعية والفردية

رئيس الجلسة: ليلى العطشان، مستشارة في اليونسيف

14.30 – 15.00 الجلد لدى القرويين واللاجئين في الضفة الغربية. مجدي المالكي، أستاذ علم الاجتماع، مدير معهد إبراهيم أبو اللغد للدراسات الدولية، جامعة بيرزيت

15.00 – 15.30 الجلد لدى الطلائع الفلسطينيين. فيت نغوين غيلهام، باحث، معهد الصحة العامة والمجتمعية، جامعة بيرزيت

16.00 – 16.30 مناقشات عامة

16.30 – 16.45 استراحة قهوة

16.45 لقاء غير رسمي مع بوريس سيرولنيك، ميشيل مانسيو وهاميت بوزارسلان


اليوم الثاني : كلمات متقاطعة حول الجلد

9.30 – 10.30 الجلسة الأولى: كلمات افتتاحية

رئيس الجلسة: د. بسام الأشهب، طبيب نفسي، مسئول الصحة النفسية المجتمعية في الضفة الغربية، وزارة الصحة

9.30 – 10.15 الجلد: الآفاق والحدود. ميشيل مانسيو، أستاذ السحة العامة وطب الأطفال الاجتماعي، كلية الطب في نانسي

10.15 – 10.30: مناقشة عامة

10.30 – 12.15 الجلسة الثانية: دراسات حالات

رئيس الجلسة: راجية أبو صوي، مساعدة فنية للصحة النفسية، منظمة الصحة العالمية

10.30 – 11 :15 الجلد عبر الأجيال. كايرو عرفات، المدير العام لإدارة المساعدة والتنسيق الدولي، مدير وحدة تخطيط حقوق الطفل، وزارة التخطيط
11 :15 – 12 :00الجلد والعنف. هاميت بوزارسلان،أستاذ، مدرسة الدراسات العليا في العلوم الاجتماعية، باريس.
12 :15 – 12 :00 مناقشة عامة
12.15 – 12.45 استراحة قهوة
-
12 :45– 14.00 استنتاجات
رئيس الجلسة: يوسف أبو سمرة، أستاذ علم النفس، دائرة التربية وعلم النفس، جامعة بيرزيت

12:45-14.00 الطاولة المستديرة: من المفهوم إلى التطبيقات: بوريس سيرولنيك ،ميشيل مانسي، هاميت بوزارسلان، ريتا جقمان- أستاذة الصحة العامة، معهد الصحة العامة والمجتمعية-جامعة بيرزيت، روجر هيكوك، مجدي المالكي.

14.00 – 14.15 مناقشة مع الحضور

14.15 – 14.30 إعلان الخطوات القادمة وكلمات ختامية. القنصلية الفرنسية


العامة




Autour de la Résilience




Autour de la Résilience

Colloque d’ouverture 17 et 18 mars 2007
Résilience : dynamiques et enjeux



Jour 1 : Résilience : De quoi parle-t-on ?

MATIN :

9 h 00 - 9 h 30 : Accueil des participants

- 9 h 30 – 10 h 15 : Discours de bienvenue et introduction générale :

9 h 30 – 9 h 50 : Paroles d'accueil :
Université de Birzeit : Ghassan al-Khatib, Vice-Président par interim pour les affaires communautaires.
Consulat Général de France : François-Xavier Léger, Consul général Adjoint.

9 h 50 – 10 h 15 : Pourquoi parler de la résilience. Sylvie Mansour, Assistante Technique en santé mentale, Service de Coopération et d’Action Culturelle, Consulat de France.

- 10 h 15 – 11 h 15 : Discours d’ouverture :
Président de séance : Umaiyeh Khammash, Responsable du Département Santé, UNRWA.

10 h 15 - 11 h 00 : La résilience, état des lieux. Boris Cyrulnik, Psychiatre, Directeur d’Enseignement Université Toulon - Var

11 h 00 – 11 h 15 : Discussion générale

- Pause café : 11 h 15 – 11 h 30.

- 11 h 30 – 13 h 30 : Perspectives historiques et théoriques comparées :
Président de séance : Ibrahim Makkawi, Responsable du Département de Psychologie, Université de Birzeit.

11 h 30 – 12 h 00 : Histoires comparées. Roger Heacock, Professeur d’Histoire, Institut Ibrahim Abu Lughod d’Etudes Internationales, Université de Birzeit.

12 h 00 - 12 h 30 : La Palestine carnavalesque: bombes riantes et visages grotesques. Esmail Nashif, Professeur d’Anthropologie, Département de sociologie, Université de Birzeit.

12 h 30 – 13 h 00 : La résilience en Palestine: entre force et fragilité. Rana Nashashibi, Professeur de psychologie, Département d’Education et de Psychologie, Université de Birzeit.

- 13 h 00 – 13 h 30 : Discussion générale

- 13 h 30 – 14 h 30 : Déjeuner


APRES MIDI :
Reprise des travaux à 14 :30

- 14 h 30 à 16 h 00 : Résiliences palestiniennes collectives et individuelles
Président de séance : Leila ‘Atshan, consultante à l’UNICEF.

14 h 30 – 15 h 00 : La résilience des villageois et des réfugiés de Cisjordanie. Majdi Malki, Professeur de sociologie, Directeur de l’Institut Ibrahim Abu Lughod d’Etudes Internationales, Université de Birzeit.

15 h 00 – 15 h 30 : La résilience des adolescents palestiniens. Viet Nguyen-Gilham, Chercheur, Institut de santé publique/santé communautaire, Université de Birzeit.

15 h 30 – 16 h 00 : Présentation de cas, Souha Shehadeh, Psychiatre, Enfants du Monde-Droits de l’Homme, Bethlehem Arab Society for Rehabilitation.

- 16 h 00 – 16 h 30 : Discussion générale

- 16 h 30 à 16 h 45 : Pause café

- 16 h 45 : Rencontre informelle avec Boris Cyrulnik, Michel Manciaux et Hamit Bozarslan.


Jour 2 : Mots croisés sur la résilience


- 9 h 30 – 10 h 30 : Discours d’ouverture
Président de séance : Dr Bassam al Ashhab, Psychiatre, Responsable de la santé mentale communautaire pour la Cisjordanie, Ministère de la Santé.

9 h 30 – 10 h 15 : La résilience : perspectives et limites. Michel Manciaux, Professeur en Santé Publique et en Pédiatrie Sociale, Faculté de Médecine de Nancy.

- 10 h 15 à 10 h 30 : Discussion générale

- 10 h 30 – 12 h 15 : Etudes de cas
Président de séance : Rajiah Abou Swai, Assistante technique en santé mentale, OMS.

10 h 30 – 11 h 15 : La résilience intergénérationnelle. Cairo ‘Arafat, Directeur Général de la gestion de l’aide et de la coordination internationales, Directeur de l’Unité de Planification des Droits de l’Enfant, Ministère du Plan.


11 h 15 - 12 h 00 : Résilience et violence. Hamit Bozarslan, Maître de Conférence, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Paris.

- 12 h 00 - 12 h 15 : Discussion générale

- 12 h 15 – 12 h 45 : Pause café

- 12 h 45 – 14 h 00 : Bilan
Président de séance : Youssef Abou Samra, Professeur de Psychologie, Département d’Education et de Psychologie, Université de Birzeit.

12 h 45 – 14h00 : Table ronde : Du concept aux applications. Boris Cyrulnik ; Michel Manciaux ; Hamit Bozarslan ; Rita Giacaman, Professeur de Santé Publique, Institut de Santé Publique/Santé Communautaire, Université de Birzeit ; Roger Heacock, Majdi Malki.

- 14h00 -14 h 15 : Discussion avec la salle

- 14h15 à 14 h 30 : Rendez-vous pris et mots de clôture. Consulat Général de France.